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Nos têtes heurtant le mur jaune de l'attaque de "Titanic" furent le signal que nos yeux, aveuglés de sueur durant cette approche d'une incroyable moiteur, ne pouvaient plus donner: dans quelques minutes nous pourrions essorer nos T-shirts, et nous élever loin au dessus de la forêt birmane, de ses mouches, sangsues, migales, boas constrictors et autres chouettes chevèchettes... (ph.: MBO)
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C'est parti dans un grande première longueur facile. Le rocher demande tout de même quelques petites précautions (ph.: MLF)
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Déja loin au dessus de la canopée bornéo-chartrousine, Manu attaque la seconde longueur et continue de traverser... (ph.: MBO)
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... pour prendre pied dans la rampe proprement dite. Le rocher devient excellent. (ph.: MBO)
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On continue dans cette belle rampe en rocher gris. peu de point, mais c'est facile (ph.: MLF)
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Un petit ropeman laissé à R3 et ça file corde tendue vers le relais suivant. Quelques hésitations pour trouver ce R4, peu visible tout comme les nombreux pitons de la longueur suivante... (ph.: MLF)
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Le 6b+ qui suit en est pourtant blindé de ces pitons! Une bien jolie longueur pas triviale en libre (ph.: MBO)
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Manu dans les derniers métres difficiles de la longueur (ph.: MBO)
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Dangereux ce machin qui traine dans les pattes... (Lire ou relire l'excellent chapitre du grec dans "Au dela de la verticale" sur l'ascension et la descente du pilier Sud des Ecrins et sur l'utilisation de la corde au cours de celle ci...!) (ph.: MLF)
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C'est parti pour la plus belle longueur de l'itinéraire: un 6c en fissure dièdre bien raide (ph.: MLF)
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(ph.: MLF)
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... suivi d'une fissure facile puis d'un réta qui l'est moins dans une zone ou le rocher commence à se détériorer. (ph.: MLF)
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Manu à la sortie de ce réta (ph.: MBO)
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La longueur suivante est courte mais intense: vire en rocher péteux puis A0 dans un toit fissuré puis re-vire gravelleuse où il est impossible de ne pas envoyer quelques bonnes pierres en kit sur le second (qui peut heureusement se proteger: on est pas des bêtes!) (ph.: MBO)
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Longueur suivante, on quitte la vire par la gauche et on reprend pied dans du joli gris. Dans la débonnaire paroi derrière Manu, les plaquettes dorées de "Titanic" brillent de mille feux... "Un jour peut-être" ou "jamais de la vie" les avis sont partagés (ph.: MBO)
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Manu à l'attaque de la belle longueur suivante dans un pas facile mais exposé. A droite et derrière, dans la barrière jaune fort ragoutante, passe quelque part la voie de Pascal Sombardier "Les Mendiants de Miracle" - ouverte au temps où ce grand ami de Bruno Fara plantait du piton pointu dans des plaques de rocher jaune friable (sic! cf le coupé)... (ph.: MBO)
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Suite de la longueur à "la fissure large". Grosses prises crochetantes et rocher finalement moins terreux qu'annoncé. C'est une bonne surprise. (ph.: MBO)
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Le camalot #3 restera au baudrier... (ph.: MBO)
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Petit pas de dalle en 6a entre la fissure large et le fond du dièdre. (ph.: MLF)
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La corde toute neuve et même pas abimée par le "rocher cauchemardeque" promis par certains (ph.: MLF)
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Pénultième longueur, un peu de beau rocher puis de un passage herbeux+ /terreux- avant d'arriver à une bonne vire et un relais commun avec l'opus Mussatesque (ph.: MLF)
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Ultime passage grimpant avant le couloir de sortie et la douce prairie sommitale. Le retour par le pas du Fourneau est longuet: le pas n'est pas très dur à trouver ni à descendre, mais la suite dans la foret entre remontées, multiples chemins de débardage, fourvoyage et retour dans la touffeur amazonnienne ne fut pas de tout repos. (ph.: MLF)
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Et un petit Photopo© de la voie de la Rampe pour finir (ph.: MBO)
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