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Au refuge après avoir annoncé l'objectif du jour pour connaitre notre dortoir, on s'est vu répondre (accompagné d'un charmant sourire): -Miss Tique, Face Est du Moine?: lever 4h -Du matin? AEUH! C'est tôt! - Ben ouais mais sinon c'est 6h30... Du coup on a eu beau trénassser au lit et au petit dej, quand on se pointe au pied de la face, le regard est encore endormi et le soleil bien loin d'avoir réchauffé les premières (difficiles) longueurs! (ph.: MBE)
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Arrivés au pied, une cordée s'avère avoir été encore plus matinale que nous. Le premier de cordée remonte en grosses une fissure après avoir traversé la rimaye afin d'y deposer les sacs sur une terrasse. En 2 secondes, on se rend compte que le gars a du niveau... Au dessus de nos têtes la première partie de la voie, assez impressionnante (ph.: MBE)
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A notre tour de décoller, la rimaye se passe encore assez facilement, mais cette première longueur doit vraiment être à géométrie variable au fil de la saison! (ph.: MBO)
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La deuxième longueur et sa magnifique fissure. Le premier de cordée s'avère être guide et son second avec qui je (MBO) discute au premier relais, son client. extrait: " -Il a l'air d'avoir de la marge le monsieur devant!!? - Oui oui il une grosse marge! - Comment s'appelle-t'il? - Serge Casteran, c'est un guide des pyrénées... Ce nom ne me dit rien, mais je goutte la facilité avec laquelle il remonte cette fissure en 6c: dülfer, verrous, le tout s'enchaine avec simplicité et fluidité! (ph.: MBO)
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Au tour de Matt de se lancer. Sous le soleil, c'est mieux! On remarquera que la corde court bien moins longuement sur le rocher avant la première protection! (ph.: MBE)
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Dans un passage plus verrou que dulfer. Jusque là, la fissure se protège sans problème, puis sur les 8 derniers mètres 3 spits permettent de grimper relaché. (Sauf que les bras sont entamés...) (ph.: MBE)
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La Verte, le couloir Whymper et la Grande Rocheuse et l'Aiguille du Jardin. (ph.: MBE)
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Premier spit de la longueur. Au dessus le relais pendu supporte difficilement de s'y installer à 2 cordées. L'excuse est toute trouvée pour se vacher (crispette main gauche, je voulais dire) quelques instants pour prendre un cliché. (ph.: MBO)
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En pleine longueur, Max (cripette main gauche toujours) photographie le B au relais. (ph.: MBE)
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Des dalles et des surplombs réellement taillés à la hache! (ph.: MBO)
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Quelques photos de Max dans la longueur... (ph.: MBO)
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c'est beau... (ph.: MBO)
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c'est pur ... (ph.: MBO)
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... et Max serre les dents Dans la longueur au dessus (la plus dure en 6c+), Serge Casteran est au prise avec un fissure humide qui l'oblige à un repos sur friend. Aie aie, lui qui avait randonné la longueur précédente, ca promet!!! (ph.: MBO)
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Finalement, le soleil tape fort, et le passage de 2 grimpeurs avec leur magnésie a passablement asséché le passage. Au tour de Max, photographié en plein dans le pas de dalle (très bien protégé du coup) qui permet de passer d'une fissure à l'autre (ph.: MBO)
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De R3, enfin confortable, un coup d'oeil en arrière donne un avant gout de la longueur suivante. Grosse marge pour El Casteran qui ne s'embarrasse pas à proteger outre mesure, comme en témoigne la longue parabole de 25m que décrit la corde jusqu'au relais suivant (Cosinus hyperbolique corrigeront les matheux)! (ph.: MBO)
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Max vient juste de se défaire du pas de 6b+ en dalle de L4. (ph.: MBO)
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Petit dièdre avant R4. Une tige filetée orpheline de sa plaquette est présent et permet tout de même de protéger en la cravatant avec un petit cablé (ph.: MBO)
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Le dièdre se poursuit au début de L5 avant de perdre dans une zone plus facile (ph.: MBE)
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Et toujours ce magnifique contraste entre l'ocre du gramite et le noir et blanc de l'Aiguille Verte (ph.: MBE)
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Miam les gros feuillets déversants de L6, juste avant de prendre pied dans une dalle de 60m... (ph.: MBE)
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... que l'on remonte sur 2 magnifiques longueurs. Si Max, qui commence à souffrir des pieds, n'apprecie pas forcément le retour à la dalle, de mon coté, j'apprécie cette diversité qui m'économise les bras et les neurones (enfin il faut quand même rester attentif et choisir l'itinéraire qui permet de rester dans la cotation 6a annoncée... Foncer bille en tête en tracant des segments de droite entre les spits c'est s'assurer de devoir surmonter des passages bien plus difficiles!) (ph.: MBO)
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Fissure facultative avant d'arriver à R7 (ph.: MBO)
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(ph.: MBE)
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On ne s'en lasse pas (enfin pas encore...) (ph.: MBO)
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Après le 5c/6a d'une L8 de transition (en tout cas par rapport au reste... Dans Belledonne, ca serait sans aucun doute la plus belle longueur de l'itinéraire!) On repart dans des difficultés plus élevées: une fissure à doigt qui cote "6b dure" selon le topo... Le guide pyrénéen devant nous a couru, mais pour moi ce sera une autre histoire!!! Ce qui me restait d' influx nerveux est resté sur place quelque part au milieu de longueur... (ph.: MBO)
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Au relais après un gros combat: en haut les bras s'ouvraient mais les doigts se fermaient tout seuls sous les crampes (ben ouais bizarre, ca m'était jamais arrivé!). Petite photo pour montrer ce que signifie "fissure à doigts". Après cette rouste nerveuse (Pour Max non plus, c'est assez stressant d'assurer quelqu'un de taquet au dessu de cablés...), les nuages ont parus d'un coup bien plus menacant, l'orage imminent et les rappels forts tentants. Bon finalement les spits rapprochés du 6c au dessus de nos têtes nous on remis un peu de baume au coeur! On continue! (ph.: MBO)
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Photo quasie sommitale... (ph.: MBO)
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... la longueur qui permet de rejoindre l'arète (absente du topo c2c), ce ne sera pas pour cette fois! (ph.: MBO)
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Durant la descente on tape un peu la conversation avec la cordée qui nous suit: de la beauté de la voie, des voies faites et à faire, du bon plomb dans le dièdre de L5 sans dommage qu'il se sont pris, de ce Serge Casteran que eux - pyrénéens d'origine - connaissent et qui s'avère être sorti majeur du guide et flirté avec le 8a à vue... Plus bas dans les rappels, surprise: Serge Casteran, repart dans L3, voulant enchainé la longueur qui lui avait échappé. (ph.: MBE)
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Du coup on en profite pour mitrailler ce grand monsieur. Au même moment un énorme bloc rocheux part en glissade sur le glacier de Talèfre. D'abord doucement, le mastodonte de 50t prend de la vitesse, gronde tant et plus et finit sa course dans une immense gerbe de neige en remontant sur la moraine! Quelques images bientôt (ph.: MBO)
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Dernier rappel (ph.: MBO)
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L'attaque (ph.: MBE)
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Dernier coup d'oeil sur cette face Est du Moine avant de filer vers le refuge (ph.: MBO)
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Les Petites Jorasses ... une prochaine fois pour la Contamine ou Anouk? (ph.: MBO)
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(ph.: MBO)
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(ph.: MBO)
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Max sur le chaos rocheux sous les échelles du Couvercle avec en fond les petites Jorasses (ph.: MBO)
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Orage or not? (ph.: MBO)
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(ph.: MBO)
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La bédière, dont le débit a du quadrupler par rapport a la veille au matin (ph.: MBO)
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(ph.: MBO)
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(ph.: MBO )
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